Comprendre et accompagner la parentalité précoce dans les contextes d’ASE et de PJJ : réflexion pluridisciplinaire sur la prise en charge des jeunes parents

La parentalité précoce constitue un enjeu scientifique, social et politique important, particulièrement lorsqu’elle concerne des jeunes parents pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ou la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Leurs trajectoires de vie s’inscrivent dans une double vulnérabilité : celle du passage adolescent, marqué par les remaniements identitaires et psychiques, et celle de l’entrée dans la fonction parentale, qui implique des responsabilités nouvelles et précocement assumées.

Le projet PREPAR : « Comprendre et accompagner la parentalité précoce : de l’histoire familiale à la construction d’une nouvelle famille chez les jeunes parents pris en charge par l’ASE ou la PJJ », financé par la DPJJ est conduit par une équipe interdisciplinaire (psychologie, droit, anthropologie). Son objectif est de comprendre les liens entre l’histoire familiale, l’inscription subjective dans la parentalité précoce et l’expérience des dispositifs de protection (ASE et PJJ) de ces jeunes. Elle explore à la fois le vécu des jeunes parents et celui des différents professionnels de l’ASE et de la PJJ qui les accompagnent.

Le Toucher en Clinique Périnatale

Le toucher occupe une place ambigüe en périnatalité : à la fois valorisé (notamment dans le peau-à-peau avec les bébés prématurés), décrié comme une source d’excitation débordante, voire proscrit car il ne serait pas suffisamment clinique. Comment alors penser le toucher chez le bébé ?

Premier sens développé in utero, le toucher constitue un langage corporel fondamental pour le bébé dès la naissance. Alors comment participe-t-il à la construction d’une continuité psychique et comment le bébé s’engage-t-il dans le corps à corps avec ses proches et ses contacts avec l’environnement ?

Aussi nous penserons la question des interdits qui eux font scansion, et non rupture ou évitement, dans les enjeux pulsionnels intersubjectifs ?

Ainsi, ce colloque interrogera la place du toucher dans la relation, le développement psychique et corporel, ainsi que son intérêt à le penser au sein des enjeux transférentiels et contre-transférentiels. Dans un contexte où la crise du COVID a mis en lumière la fragilité de notre rapport au toucher dans les pratiques cliniques. Lors de ces journées, des professionnels issus de divers champs (psychanalyse, psychologie, haptonomie, médecine, psychomotricité, etc.) viendront croiser leurs regards sur ces questions.

Avec l’organisation d’une journée doctorale le 10 juin et deux appels à communication :

Appel à communication pour le colloque sur le toucher

Une possibilité de présenter lors du colloque le jeudi 11 juin après-midi (16h30-18h30) et le vendredi 12 juin matin (11h-12h30) (sous réserve de s’inscrire au colloque) sur la question du toucher en périnatalité et première enfance

Thématiques proposées : la question du toucher dans les pratiques / dispositifs cliniques (danse, yoga, ..), en crèche, dans la clinique de la prématurité, violences obstétricales, handicap et maladies somatique, deuil périnatal,…

Résumé de 1000 caractères (espaces compris) avec 5 mots-clés et 3 références bibliographiques.

Date limite de soumission :
31 janvier 2026 / retour le 02 mars 2026
association@waimh.fr / cbrehat@unistra.fr

Appel à communication de recherche (doctorales / post-doctorales)

Amphi Viaud- Faculté de Psychologie

Une possibilité de présenter lors d’une journée doctorale le mercredi 10 juin (inscription gratuite) sur les questions de périnatalité dans ses enjeux transdisciplinaires (psychologie, psychiatrie, sociologie, philosophie, anthropologie, théâtre, littérature, beaux-arts,…)

Résumé de 1500 caractères (espaces compris) avec 5 mots clefs et 3 références bibliographiques.

Date limite de soumission :
28 février 2026 / Retour le 1er avril 2026
cbrehat@unistra.fr

Congrès WAIMH France en partenariat avec SULISOM UR 3071

Le devenir des morts

en partenariat avec Le CIEM, Coimbra University, Paris 8